lundi 28 janvier 2013

Title : Rescapé du Typhon

Category : Nouvelle

Contents :

 Dans l'œil du cyclone, se débattait, avec force, tournoiements et gesticulations, le héros du naufrage.
 Aucun secours à l'horizon, soulevé par des forces invisibles, envoûté par la poussée infernale du tourbillon, il fût assommé par les sifflements assourdissants de la tornade. Tantôt, il touchait quelques herbes du sol, pour s' y accrocher, mais il se trouva éjecté en l'air avec l'herbe déracinée entre les doigts, tantôt, il attrapait à la volée une branche du vieux peuplier qui se brisa en mille morceaux en le suivant dans son envol si forcé et fort violent...
 Dans les yeux en larmes, s'accumulèrent des grains de sable et tout s'assombrit soudainement !
 Quand il reprit tous ses esprits, il se trouva, atterri juste à côté d'un petit toit de cheminée à même le sol.
 Plus rien,...aucune autre trace de vie, ni de sa demeure, ni des maisons d'alentours, un désastre, du désarroi, que des amas hétéroclites à longueur du regard.
 Seul un spectacle de désolation régnait en despote, le déluge vint de passer cédant la place à une pluie fine qui tombait tout doucement du ciel si bas, l'obscurité étalait son voile sur les lieux de détresse, fort sinistrés.
 Il se dit que c'était le moment propice d'aller à la quête d'un abri plutôt "salubre" et quelque bouteille d'eau, restée indemne !
 Grande catastrophe naturelle, grandes en étaient les pertes de tout genre. Le voilà seul, solitaire, malgré lui. Au paradis ou à l'enfer ?!
 Il n'avait pas le temps ni de le savoir ni d'en réfléchir, tout simplement.
 Rescapé, il le savait.
 La survie. Voilà à quoi convergeaient aussi bien son esprit que toutes ses pensées, voire les palpitations de son coeur.
 -Demain, il fera un autre jour, pensa-t-il, une autre vie commencera- avec tous les espoirs et toutes les espérances du monde !
 Du moment que la providence l'avait épargné, il y avait de l'espoir qu'une nouvelle vie devrait l'attendre.
 Il renaîtrait, de nouveau, il serait un autre. Comme l'herbe, comme l'arbre, il connaîtrait les quatre saisons et le printemps serait pour lui le temps de la régénération.
 Ne faisait-il pas partie - lui aussi - de la nature ?! Peut-être qu'il n'était pas la seule victime ni le seul rescapé.
 Il passa une grande partie de la nuit à se poser des questions, à tenter de trouver des réponses à certaines, à en délaisser d'autres : les plus philosophiquement compliquées et finît par se soumettre aux forces exigeantes du sommeil. Paix de l'âme et soulagement bénéfique du corps.
 Tellement vidé, complètement affaibli, carrément Coi, enfin.
 Cette nuit-là, il rêva, pour l'unique fois de sa vie, d'un voyage - touristique - aux fins fonds de l'océan pacifique, sur une île désertique, paradisiaque, aux forêts luxuriantes, aux eaux vert émeraude, au sable blanc, couleur de la peau de sa compagne emportée par la tempête, et aux coquillages en jade.


 Abdelmalek Aghzaf, Fès, le lundi 28/01/2013,

 Created : 2013-01-28 20:18:02
 Edited : 2013-01-28 20:45:16

Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com

Title : Rescapé du Typhon
Category : Nouvelle
Contents :
Dans l'œil du cyclone, se débattait, avec force, tournoiements et gesticulations, le héros du naufrage.
Aucun secours à l'horizon, soulevé par des forces invisibles, envoûté par la poussée infernale du tourbillon, il fût assommé par les sifflements assourdissants de la tornade. Tantôt, il touchait quelques herbes du sol, pour s' y accrocher, mais il se trouva éjecté en l'air avec l'herbe déracinée entre les doigts, tantôt, il attrapait à la volée une branche du vieux peuplier qui se brisa en mille morceaux en le suivant dans son envol si forcé et fort violent...
Dans les yeux en larmes, s'accumulèrent des grains de sable et tout s'assombrit soudainement !
Quand il reprit ses esprits, il se trouva, atterri juste à côté d'un petit toit de cheminée à même le sol.
Plus rien,...aucune autre trace de vie, ni de sa demeure, ni des maisons d'alentours, un désastre, du désarroi, que des amas hétéroclites à longueur du regard.
Seul un spectacle de désolation régnait en despote, le déluge vint de passer cédant la place à une pluie fine qui tombait tout doucement du ciel si bas, l'obscurité étalait son voile sur les lieux de détresse, fort sinistrés.
Il se dit que c'était le moment propice d'aller à la quête d'un abri plutôt "salubre" et quelque bouteille d'eau, restée indemne !
Grande catastrophe naturelle, grandes en étaient les pertes de tout genre. Le voilà seul, solitaire, malgré lui. Au paradis ou à l'enfer ?!
Il n'avait pas le temps ni de le savoir ni d'en réfléchir, tout simplement.
Rescapé, il le savait.
La survie. Voilà à quoi convergeaient aussi bien son esprit que toutes ses pensées, voire les palpitations de son coeur.
-Demain, il fera un autre jour, pensa-t-il, une autre vie commencera- avec tous les espoirs et toutes les espérances du monde !
Du moment que la providence l'avait épargné, il y avait de l'espoir qu'une nouvelle vie devrait l'attendre.
Il renaîtrait, de nouveau, il serait un autre. Comme l'herbe, comme l'arbre, il connaîtrait les quatre saisons et le printemps serait pour lui le temps de la régénération.
Ne faisait-il pas partie - lui aussi - de la nature ?! Peut-être qu'il n'était pas la seule victime ni le seul rescapé.
Il passa une grande partie de la nuit à se poser des questions, à tenter de trouver des réponses à certaines, à en délaisser d'autres : les plus philosophiquement compliquées et finît par se soumettre aux forces exigeantes du sommeil. Paix de l'âme et soulagement bénéfique du corps.
Tellement vidé, complètement affaibli, carrément Coi, enfin.
Cette nuit-là, il rêva, pour l'unique fois de sa vie, d'un voyage - touristique - aux fins fonds de l'océan pacifique, sur une île désertique, paradisiaque, aux forêts luxuriantes, aux eaux vert émeraude, au sable blanc, couleur de la peau de sa compagne emportée par la tempête, et aux coquillages en jade.

Abdelmalek Aghzaf, Fès, le lundi 28/01/2013,

Created : 2013-01-28 20:18:02
Edited : 2013-01-28 20:45:16

Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com

Nouvelle de Nejma Aghzaf

Title : Coeur Florissant


Category : Conte/nouvelle



   Il était une fois un roi qui avait quatre épouses. Il aimait beaucoup la quatrième et faisait tout pour la satisfaire, alors que pour sa troisième femme même s'il l'aimait aussi, il pressentait toujours qu'elle allait le délaisser pour un autre homme... La deuxième femme était d'une gentillesse incomparable et lui était très serviable, tandis que la première épouse même si elle tenait à servir son époux et à faire tout ce qu'elle pouvait pour lui plaire, sa majesté ne faisait que l'ignorer et semblait la délaisser complètement...

   Un jour, ce roi tomba malade, et comme il sentait que le moment de la fin s'approchait, il commença à réfléchir, puis à un moment donné, il fit appel à chacune des quatre épouses, afin de reconnaître celle qui accepterait d’accomplir son ultime vœux.
   Commençant par sa quatrième femme, le roi dit: Toi, ma chérie, je t'ai aimée plus que les autres épouses, je t'ai bien servie durant toute ma vie..., acceptes-tu de m'accompagner dans mon tombeau? Elle lui répondit : Impossible, je suis encore si jeune, moi ! Et elle partit sans aucune explication, ni compassion.
   Alors, le roi avait fit appel à sa troisième épouse pour savoir si celle-ci acceptait le fait d'achever sa vie éphémère avec lui et faire son voyage ultime à l'au-delà, vers l'éternité absolue...
   Mais encore cette fois, la réponse était pareille à la précédente, pire encore, puisque cette épouse voulait continuer le reste de sa vie avec un autre homme, exactement comme le roi devinait avant...
    Malgré cette déception suprême et ce comportement inattendu de ces épouses, le roi ne perdit l'espoir d'avoir parmi ses épouses, au moins une, qui accepterait sa demande si extraordinaire.
    Il fit ainsi appel à la deuxième femme.
   Laquelle épouse qui était toujours près de lui, et l'écoutait plus attentivement.
   Alors, cette fois, la réponse fut, en quelque sorte, moins douloureuse que les autres précédentes, puisque cette épouse était si intelligente au point qu'elle s'excusa d'abord au roi de ne pouvoir accomplir sa demande. En revanche, elle pensa qu'elle pouvait au moins accompagner l'auguste souverain, son bien-aimé, pendant son enterrement et suivre ses funérailles afin de lui faire ses adieux en posant des fleurs rouges sur son tombeau, comme signe du grand amour qu'elle portait pour lui. Cependant, le roi fut affligé à cause du reniement affreux de ses trois épouses.
   Soudain, une voix vint de la grande salle du Harem,répliquant :
   - Moi, je te suivrai au tombeau, nous mourons ensemble et je serais avec toi là où tu irais…
    Le roi se retourna brusquement pour découvrir l’identité de cette voix qui vint faire renaître son espoir, après sa profonde déception et déchirante affliction.
   Cette personne n’était autre que sa première épouse toute laide, chétive et maladive à cause de l’ignorance de ce roi et de sa malveillance envers elle.
   Envahi par le labyrinthe des sentiments de regret, de honte et de remord.
   le roi mourut et laissa derrière lui une histoire mythique.
   Elle porte toujours l’énigme de la vie humaine, à savoir la signification symbolique de ces quatre épouses, dont la quatrième reflètera bien le corps humain, avec ses plaisirs et ses désirs charnels et avec quel courage ! , que chacun de nous cherche toujours à les assouvir tous, sans aucun doute ni crainte. Alors que la troisième épouse était tout ce que nous possédons (or,argent,terres, immeubles…) durant notre vie et qui, immédiatement, change de propriétaire dès notre mort, ensuite, la deuxième épouse était à la fois nos parents, nos frères, nos soeurs, ainsi que nos fidèles ami(e) s que nous trouvons toujours à côté de nous dans la bonne et la mauvaise fortune et qui sont présentes, même, aux funérailles pour nous faire leurs adieux.
   Tandis que la première épouse reflète la seule chose qui accompagnera chaque Homme dans son tombeau et qui ne peut être que ses bonnes actions faites durant toute sa vie vécue, avec son bien et son mal…
   Ainsi, après avoir lu l’histoire de ce roi aveuglé par son attachement aux désirs matériels au contraire des bienfaits et la mauvaise image de ses actions, vous pouvez au moins vous interroger sur l'État de votre propre compagnon, afin de voir la réalité de vos actions ici-bas ?!
.....et ce qui vous attend....là-bas,... là-haut !

         Nejma Aghzaf. Le 25/8/2008 à Fès.



Created : 2012-12-26 10:36:22
Edited : 2012-12-27 10:49:27

Contes du Moyen Atlas :

abdelmalek aghzaf a partagé « Documents » : https://skydrive.live.com/redir?resid=C735040C5A43A6D5!107&authkey=!ADxVa6uRBLqwrls

Nouvelle : Coeur florissant de Nejma Aghzaf

Title : Cœur florissant
Category : Nouvelle
Contents :
    Il était une fois un roi qui avait quatre épouses. Il aimait beaucoup la quatrième et faisait tout pour la satisfaire, alors que pour sa troisième femme même s'il l'aimait aussi, il pressentait toujours qu'elle allait le délaisser pour un autre homme...
   La deuxième femme était d'une gentillesse incomparable et lui était très serviable, tandis que la première épouse même si elle tenait à servir son époux et à faire tout ce qu'elle pouvait pour lui plaire, sa majesté ne faisait que l'ignorer et semblait la délaisser complètement....
    Un jour, ce roi tomba malade, et comme il sentait que le moment de la fin s'approchait, il commença à réfléchir, puis à un moment donné, il fit appel à chacune des quatre épouses, afin de reconnaître celle qui accepterait d’accomplir son ultime vœux.
   Commençant par sa quatrième femme, le roi dit: Toi, ma chérie, je t'ai aimée plus que les autres épouses, je t'ai bien servie durant toute ma vie..., acceptes-tu de m'accompagner dans mon tombeau? Elle lui répondit : Impossible, je suis encore si jeune, moi ! Et elle partit sans aucune explication, ni compassion.
   Alors, le roi avait fit appel à sa troisième épouse pour savoir si celle-ci acceptait le fait d'achever sa vie éphémère avec lui et faire son voyage ultime à l'au-delà, vers l'éternité absolue... Mais encore cette fois, la réponse était pareille à la précédente, pire encore, puisque cette épouse voulait continuer le reste de sa vie avec un autre homme, exactement comme le roi devinait avant...
    Malgré cette déception suprême et ce comportement inattendu de ces épouses, le roi ne perdit espoir d'avoir parmi ses épouses au moins une qui accepterait sa demande si extraordinaire. Il fit ainsi appel à la deuxième femme. Laquelle épouse qui était toujours près de lui, et l'écoutait plus attentivement. Alors, cette fois, la réponse fut, en quelque sorte, moins douloureuse que les autres précédentes, puisque cette épouse était si intelligente au point qu'elle s'excusa d'abord au roi de ne pouvoir accomplir sa demande. En revanche, elle pensa qu'elle pouvait au moins accompagner l'auguste souverain, son bien-aimé, pendant son enterrement et suivre ses funérailles afin de lui faire ses adieux en posant des fleurs rouges sur son tombeau, comme signe du grand amour qu'elle portait pour lui.
   Cependant, le roi fut affligé à cause du reniement affreux de ses trois épouses. Soudain, une voix vint de la grande salle du Harem,répliquant : - Moi, je te suivrai au tombeau, nous mourons ensemble et je serais avec toi là où tu irais…
    Le roi se retourna brusquement pour découvrir l’identité de cette voix qui vint faire renaître son espoir, après sa profonde déception et déchirante affliction. Cette personne n’était autre que sa première épouse toute laide, chétive et maladive à cause de l’ignorance de ce roi et de sa malveillance envers elle.
    Envahi par le labyrinthe des sentiments de regret, de honte et de remord. le roi mourut et laissa derrière lui une histoire mythique.
   Elle porte toujours l’énigme de la vie humaine, à savoir la signification symbolique de ces quatre épouses, dont la quatrième reflètera bien le corps humain, avec ses plaisirs et ses désirs charnels et avec qui courage ! , que chacun de nous cherche toujours à les assouvir tous, sans aucun doute ni crainte. Alors, que la troisième épouse était tout ce que nous possédons (or,argent,terres, immeubles…) durant notre vie et qui, immédiatement, change de propriétaire dès notre mort, ensuite, la deuxième épouse était à la fois nos parents, nos frères, nos soeurs, ainsi que nos fidèles ami(e) s que nous trouvons toujours à côté de nous dans la bonne et la mauvaise fortune et qui sont présentes, même, aux funérailles pour nous faire leurs adieux.
    Tandis que la première épouse reflète la seule chose qui accompagnera chaque Homme dans son tombeau et qui ne peut être que ses bonnes actions faites durant toute sa vie vécue, avec son bien et son mal…
   Ainsi, après avoir lu l’histoire de ce roi aveuglé par son attachement aux désirs matériels et éphémères, au contraire des bienfaits et la mauvaise image de ses actions, vous pouvez au moins vous interroger sur l'État de votre propre compagnon, afin de voir la réalité de vos actions ici-bas ?! .....et ce qui vous attend....là-bas , là haut !

            Nejma Aghzaf. Le 25/8/2008 à Fès.
                 Created : 2012-12-26 10:36:22 Edited : 2012-12-27 10:49:27
                         Created : 2013-01-20 14:24:29 Edited : 2013-01-20 14:24:34

samedi 19 janvier 2013

Conte du Moyen Atlas : Aït Ishaq, la superstitieuse,...

Title : Aït Ishaq, la superstitieuse,...
Category : Chronique du passé
Contents : Outre les espiègleries de l'enfance, nous gardons, pour toujours, des souvenirs très marquants de ces hauts-lieux du Moyen-Atlas, où nous avions vécu une phase importante de notre puérilité pure, naïve et limpide.
    Zaouyat Aït Ishaq,
    Coin, presque perdu, du Maroc profond, où le Temps n'avait pas la même notion, comme partout ailleurs. Tout y relevait du mythe.
    Les Sept collines où perchaient des mausolées rustiques, parfois délabrés, de quelques marabouts, dont on ne savait rien, ni d'où ils venaient, ni de la nature de leur *Baraka*, sauf les noms qui les distinguaient : Sidi Mimoun, Sidi Zekri, Sidi Mohammed Amhaouch,...
    Comme par hasard, tout autour de chaque édifice "sacré" il y avait son propre cimetière et que la bourgade rassemblait des gens de tribus diverses.
     Une fois, on creusa un tombeau pour y ensevelir un vieillard qui vint de mourir. On allait le mettre dans le trou, quand un des vieux sages tribaux vint s'interposer, en laissant comprendre à l'assistance funèbre que le mort n'appartenait pas à telle tribu et par conséquent sa place n'était pas dans ce cimetière, il fallait lui creuser un autre trou, plus loin, sur le versant de la colline qui dominait l'entrée du village, ce qui fut fait sans faute, mais non sans difficulté.
      Par ailleurs, près des mausolées, il y avait toujours quelques vieux oliviers sauvages qui frappaient le regard du visiteur étranger des lieux par les morceaux de toile de toutes les couleurs, suspendus des branches, des amulettes, parfois même, quelques tresses de cheveux de petites filles ou de jeunes filles vierges,...ou de femmes veuves en détresse,....
       À l'intérieur des bâtisses, près du tombeau en terre du dit marabout, étaient déposées quelques bougies, pas toutes droites, à cause de la chaleur et du temps qu'elles durent passer là, par moment, on trouvait quelques pièces d'argent, déposées en offrandes pour avoir la bénédiction du Saint.
      Ainsi, malgré l'arrivée de l'islam, il y avait toujours la persistance de ces croyances païennes du pré-Islam dans ces contrées lointaines, contrairement aux grandes Cités, aux centres urbains où la civilisation prenait forme avec le temps qui changeait et passait.
       Bien que les habitants de la Zaouyat n'aient été pas tous des descendants des tribus environnantes et quoique la route secondaire (sur 7 km) ait été reliée (par les Colons) à la route principale qui allait de Fès à Marrakech via Khénifra et Béni Mellal, la population semblait vivre en autarcie sinon recluse sur elle-même, au grand dam du Makhzen, tout un univers de superstitions étalait son ombre sur l'esprit des gens. Tout un brassage des trois religions(l'islam, le Judaïsme, le Christianisme) et le paganisme ouvraient l'esprit des horizons mystiques insoupçonnables où la magie, la sorcellerie, la métaphysique l'emportaient plus sur autre
 chose.
        On entendait parler de déambulations nocturnes de la mythique "Mule des tombeaux" qui passait, la nuit durant, à visiter le patelin, d'une rue à l'autre, frappant la porte de l'un, griffonnant la fenêtre de l'autre et le lendemain, la nouvelle circulait qu'un tombeau aurait été profané la veille, qu'une main (ou un bras ou avant bras) de mort fut découpée ou arrachée.
         On savait que les filles de joie se consacraient à certaines pratiques sataniques.
         Ces filles de joie ( "animatrices sociales", aujourd'hui!) faisaient peur par le tatouage qu'elles portaient sur le visage et à l'avant-bras et par toutes ces histoires extraordinaires tissées autour de leur personne et de leur vie, en général. Pourtant, elles n'étaient pas toutes "sorcières" ni amies du "D'jin". Elles étaient bonnes et généreuses, humaines et serviables. Elles tissaient de très bonnes relations avec les voisins, avec des familles notoires et respectées et même compatissantes envers les personnes défavorisées. D'où elles finirent par gagner le respect de tous!
        Certes, quelques-unes parvinrent même à devenir des Divas de la région, sinon du pays en entier. Elles marquèrent leur époque, une fois devenues "Chikhates". les maisons de disques se les disputaient !
         Ce fut le temps des radio-transistor et des radio-cassettes !
     
             Abdelmalek Aghzaf , Fès, le 13/01/2013.

Created : 2013-01-13 09:53:30
Edited : 2013-01-18 17:15:48

Quand le langage agonise et tue(première partie)

Title : Quand le langage agonise et tue !
Category : Réflexions
Contents : Pour méditer autour du langage utilisé, au jour d'aujourd'hui, par les hommes politiques, au Maroc, en passant par celui employé aussi bien par le chef du gouvernement que par le restant des ministres constituant la majorité gouvernante, ainsi que par les nouveaux chefs de file des partis politiques en vogue, aussi bien de 'droite' que de 'gauche', nous ne pouvons que constater une sorte de descente aux enfers, un certain déficit langagier déplorable et extrêmement dangereux.
   En une année, au pouvoir exécutif, tout un langage s'est vu prendre une grande surface au niveau de la communication publique.
   Tout un artéfact lexicographique est en train de meubler les discours, qui étaient, jusqu'à un passé récent, une langue de bois : démagogique, toute simple, est devenue, du jour au lendemain, comme par enchantement, autre chose, de si grave. Ce qui fait dire aux marocains :
   C'est dans ce cadre que nous trouvons légitime de citer un des grands penseurs français du XXème siècle : Roland Barthes, dans son ouvrage ** Le Plaisir du texte**, aux éditions du Seuil, 1973, p.p. 46/47 :
   "(...) Chaque fiction est soutenue par un parler social, un sociolecte, auquel elle s'identifie : la fiction, c'est ce degré de consistance où atteint un langage lorsqu'il a exceptionnellement pris et trouve une classe sacerdotale (prêtres, intellectuels, artistes) pour le parler communément et le diffuser.
   "... Chaque peuple a au-dessus de lui un tel ciel de concepts mathématiquement répartis, et, sous l'exigence de la vérité, il entend désormais que tout dieu conceptuel ne soit cherché nulle part ailleurs que dans sa sphère" (Nietzsche) : nous sommes tous pris dans la vérité des langages, c'est à dire dans leur régionalité, entraînés dans la formidable rivalité qui règle leur voisinage. Car chaque parler (chaque fiction) combat pour l'hégémonie, s'il a le pouvoir pour lui, il s'étend partout dans le courant et le quotidien de la vie sociale, il devient doxa, nature : c'est le parler prétendument apolitique des hommes politiques, des agents de l'État, c'est celui de la presse, de la radio, de la télévision, c'est celui de la conversation, mais même hors du pouvoir, contre lui, la rivalité renaît, les parlers se fractionnent, luttent entre eux. Une impitoyable topique règle la vie du langage, le langage vient toujours de quelque lieu, il est topos guerrier."
   Ceci dit, on ne peut être plus clair, il n'y a plus qu'un pas pour arriver au langage populiste, lequel est quasiment devenu, pour certains, le moyen - à la mode - pour prêcher la Vérité, enfin, leur vérité et la prônent sur la scène politique partisane et nationale .
   On n'a pas à les nommer. Il s'y reconnaîtront d'eux-mêmes et tous les marocains les connaissent.
   Nous n'avons pas, non plus, ni à les approuver ou à les désapprouver, ni à les blâmer à outrance, ce n'est point là notre objectif.
   Notre but est, surtout, de retracer - en témoins - la fin d'une époque glorieuse de notre - nation - au niveau du langage qui, comme la langue, véhiculait une vraie culture.
   Or, aujourd'hui, ce langage ne véhicule que le ridicule, le faux, en plus de la langue de bois.
   Naguère, on parlait bien, parce qu'on avait une petite tête, mais bien pleine. On savait bien écouter, car on prêtait au taux d'écoute l'intérêt qu'il fallait, afin de savoir et de mieux connaître.
   Il y avait, certainement, cette déontologie de la parole et de l'écoute, cette bienséance nécessaire à toute bonne communication, dans le respect et le respect mutuel, mais cela se devait à la bonne éducation- qui- malheureusement, fait monnaie rare, et fait beaucoup défaut à notre société, ces derniers temps.
 On peut toujours aller loin, dans ce débat. ( à suivre ).
         
  Abdelmalek Aghzaf , le 01/01/2013 à Fès.
 
 
Created : 2013-01-05 11:29:19
Edited : 2013-01-05 14:01:55

Contes Du Moyen Atlas :

Contes du Moyen Atlas : Title : Aït Ishaq, la superstitieuse,...
Category : Chronique du passé
Contents : Outre les espiègleries de l'enfance, nous gardons, pour toujours, des souvenirs très marquants de ces hauts-lieux du Moyen-Atlas, où nous avions vécu une phase importante de notre puérilité pure, naïve et limpide.
    Zaouyat Aït Ishaq,
    Coin, presque perdu, du Maroc profond, où le Temps n'avait pas la même notion, comme partout ailleurs. Tout y relevait du mythe.
    Les Sept collines où perchaient des mausolées rustiques, parfois délabrés, de quelques marabouts, dont on ne savait rien, ni d'où ils venaient, ni de la nature de leur *Baraka*, sauf les noms qui les distinguaient : Sidi Mimoun, Sidi Zekri, Sidi Ishaq,....
    Comme par hasard, tout autour de chaque édifice "sacré" il y avait son propre cimetière et que la bourgade rassemblait des gens de tribus diverses.
    Une fois, on creusa un tombeau pour y ensevelir un vieillard qui vint de mourir. On allait le mettre dans le trou, quand un des vieux sages tribaux vint s'interposer, en laissant comprendre à l'assistance funèbre que le mort n'appartenait pas à telle tribu et par conséquent sa place n'était pas dans ce cimetière, il fallait lui creuser un autre trou, plus loin, sur le versant de la colline qui dominait l'entrée du village, ce qui fut fait sans faute, mais non sans difficulté.
    Par ailleurs, près des mausolées, il y avait toujours quelques vieux oliviers sauvages qui frappaient le regard du visiteur étranger des lieux par les morceaux de toile de toutes les couleurs, suspendus des branches, des amulettes, parfois même, quelques tresses de cheveux de petites filles ou de jeunes filles vierges,...ou de femmes veuves en détresse,....
    À l'intérieur des bâtisses, près du tombeau en terre du dit marabout, étaient déposées quelques bougies, pas toutes droites, à cause de la chaleur et du temps qu'elles durent passer là, par moment, on trouvait quelques pièces d'argent, déposées en offrandes pour avoir la bénédiction du Saint.
    Ainsi, malgré l'arrivée de l'islam, il y avait toujours la persistance de ces croyances païennes du pré-Islam dans ces contrées lointaines, contrairement aux grandes Cités, aux centres urbains où la civilisation prenait forme avec le temps qui changeait et passait.
    Bien que les habitants de la Zaouyat n'aient été pas tous des descendants des tribus environnantes et quoique la route secondaire (sur 7 km) ait été reliée (par les Colons) à la route principale qui allait de Fès à Marrakech via Khénifra et Béni Mellal, la population semblait vivre en autarcie sinon recluse sur elle-même, au dam du Makhzen, tout un univers de superstitions étalait son ombre sur l'esprit des gens. Tout un brassage des trois religions(l'islam, le Judaïsme, le Christianisme) et le paganisme ouvraient l'esprit à des horizons mystiques insoupçonnables où la magie, la sorcellerie, la métaphysique l'emportaient plus sur tout autre chose.

    On entendait parler de déambulations nocturnes de la mythique "Mule des tombeaux" qui passait la nuit durant à visiter le patelin, d'une rue à l'autre, frappant la porte de l'un, griffonnant la fenêtre de l'autre et le lendemain, la nouvelle circulait qu'un tombeau aurait été profané la veille, qu'une main ou un bras ou avant bras de mort fut découpée ou arrachée.
    On savait que les filles de joie se consacraient à certaines pratiques sataniques.
    Ces filles de joie ( "animatrices sociales", aujourd'hui!) faisaient peur par le tatouage qu'elles portaient sur le visage et à l'avant-bras et par toutes ces histoires extraordinaires tissées autour de leur personne et de leur vie, en général. Pourtant, elles n'étaient pas toutes "sorcières" ni amies du "D'jin". Elles étaient bonnes et généreuses, humaines et serviables. Elles tissaient de très bonnes relations avec les voisins, avec des familles notoires et respectées et même compatissantes envers les personnes défavorisées. D'où elles finirent par gagner le respect de tous!
    Certes, quelques-unes parvinrent même à devenir des Divas de la région, sinon du pays en entier. Elles marquèrent leur époque, une fois devenues "Chikhates". les maisons de disques se les disputaient !
    Ce fut le temps des radio-transistor et des radio-cassettes !
     
             Abdelmalek Aghzaf , Fès, le 13/01/2013.

Created : 2013-01-13 09:53:30
Edited : 2013-01-13 10:52:16

samedi 12 janvier 2013

Suite de l'article ''Quand le langage agonise et tue'',...

Title : Quand le langage agonise et tue ( suite )
Category : Réflexions
Contents : (suite)
    Sans prétention aucune, croyez-moi, nous vivons, ces derniers temps, dans une espèce de tourbillon, telle l'approche d'un cyclone - Que Dieu nous en préserve, tous ! - Nous en avons dans le cœur un mélange de rage et de honte.
     De la vie modeste et combien précaire de la quasi totalité des citoyens aux hautes sphères qui représentent le peuple, nous assistons à de du *Moi*, et,...après eux le déluge !
     J'entends autour de moi, tout le temps et partout, ironiser à voix haute sur =la folie= non des grandeurs de ces gens-là de la nouvelle intelligentsia marocaine, mais de leur =folie= de populisme, d'arrivisme, d'opportunisme et de pragmatisme, sans omettre le phénomène grandissant d'un certain *Islamisme* politisé.
     D'autres que moi parlent carrément de =bêtise et de =bêtisier politique, voire de =crétinisme =.
     Pas drôle du tout à entendre !,..., qui de ces personnes, car elles sont comme nous, est la plus basse ? Qui a le plus gravement humilié cette démocratie naissante ou nui à la voie vers la démocratisation en notre pays ?,...
     Ils prêchent, ils prêchent, ils ne cessent de prêcher, ....que la faute est aux autres,... les *démons et les crocodiles*,....en laissant perler aux coins de leurs lèvres la petite bave de cynisme.
      La stupéfaction l'emporte, enfin.
      Et dire que ces gens-là veulent gouverner le pays, le redresser, le réformer, lui redorer l'image qu'il a !
      Et avec ce langage qui choque, dérange et manque de noblesse, de culture et dénigré de toute éducation et de toute civilité !
      On ne cessera jamais de leur demander un peu plus de sagesse, de réserve, et de retenue, n'est-ce pas là, la bienséance que nous doivent ces Officiels : Personnalités publiques et politiques,!!?
      **واه ياوي الميزان، الميزان، الميزان...**
     ( chanson populaire marocaine ).
             
                      Abdelmalek Aghzaf, Fès le 10/01/2013.
   
Created : 2013-01-10 10:00:17
Edited : 2013-01-10 10:00:21

Chronique

Title : Quand le langage agonise et tue ( suite )
Category : Réflexions
Contents :
(suite) Sans prétention aucune, croyez-moi, nous vivons, ces derniers temps, dans une espèce de tourbillon, telle l'approche d'un cyclone - Que Dieu nous en préserve, tous ! - Nous en avons dans le cœur un mélange de rage et de honte. De la vie modeste et combien précaire de la quasi totalité des citoyens aux hautes sphères qui représentent le peuple, nous assistons à de du *Moi*, et,...après eux le déluge ! J'entends autour de moi, tout le temps et partout, ironiser à voix haute sur =la folie= non des grandeurs de ces gens-là de la nouvelle intelligentsia marocaine, mais de leur =folie= de populisme, d'arrivisme, d'opportunisme et de pragmatisme, sans omettre le phénomène grandissant d'un certain *Islamisme* politisé. D'autres que moi parlent carrément de =bêtise et de =bêtisier politique, voire de =crétinisme =. Pas drôle du tout à entendre !,..., qui de ces personnes, car elles sont comme nous, est la plus basse ? Qui a le plus gravement humilié cette démocratie naissante ou nui à la voie vers la démocratisation en notre pays ?,... Ils prêchent, ils prêchent, ils ne cessent de prêcher, ....que la faute est aux autres,... les *démons et les crocodiles*,....en laissant perler aux coins de leurs lèvres la petite bave de cynisme. La stupéfaction l'emporte, enfin. Et dire que ces gens-là veulent gouverner le pays, le redresser, le réformer, lui redorer l'image qu'il a ! Et avec ce langage qui choque, dérange et manque de noblesse, de culture et dénigré de toute éducation et de toute civilité ! On ne cessera jamais de leur demander un peu plus de sagesse, de réserve, et de retenue, n'est-ce pas là, la bienséance que nous doivent ces Officiels : Personnalités publiques et politiques,!!? **واه ياوي الميزان، الميزان، الميزان...** ( chanson populaire marocaine ). Abdelmalek Aghzaf, Fès le 10/01/2013. Created : 2013-01-10 10:00:17 Edited : 2013-01-10 10:00:21 Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com

Essai : pour égrener un chapelet,...

Title : Pour égrener un chapelet,...
Category : Essais
Contents :
    Suite à une réflexion, non datée, autour de la montée formidable de la mouvance islamiste, depuis la fin du siècle passé. Force est donnée de constater que durant la première décennie du XXIème siècle , cela va grandissant, un peu partout, dans le monde.
   Surtout dans le monde arabe qui, depuis l'invasion et l'occupation de l'Iraq, les événements vont connaître une ascension vertigineuse et non sans de complexes structures.
   Ce phénomène va certainement donner, face à l'inflation des régimes politiques, dictateurs et oppressifs, et en réponse aux retombées négatives sinon néfastes de la mondialisation et du nouvel ordre mondial sur une large couche des populations lésées en tout ce qui touche leur vie, une réaction *très* légitime des "Djihadistes", profitant de la révolte des jeunes *internautes*, en majorité - apolitiques-, n'ayant rien à voir avec l'islamisme ou le fanatisme.
   Ils s'élèvent, à leur façon, contre l'oppression, la misère, l'injustice, la précarité et la marginalisation - surtout - de la jeunesse.
   Quant aux Islamistes, voyant l'opportunité en les manifestations pacifiques, non uniquement l'occasion de s'exprimer, mais d'organiser, d'orienter et de diriger les revendications vers le changement radical du pouvoir en place :
    **Le Printemps Arabe** prend naissance en Tunisie puis en Égypte, au Yémen, en Libye, à Al Bahreïn, un peu moins, au Maroc, mais sans écoulement de sang, plus tard, ce sera le tour de la Syrie,....
    Une année après, nous assistons à ce début du changement, par l'écroulement des régimes et l'organisation des élections, ainsi que la mise en place des Constitutions, instaurant par là une sorte de régime démocratique. Pour la première fois, dans certains pays, on verra s'instaurer une élection présidentielle au suffrage universel. ***Les frères musulmans, les Salafistes*** et les musulmans modérés y participent avec beaucoup de ferveur. On verra la suite !
                         
                                   Abdelmalek Aghzaf, Fès,

                                  Created : 2013-01-11 10:31:57 Edited : 2013-01-11 10:32:01

Essai : pour égrener un chapelet,...

Title : Pour égrener un chapelet,...

Category : Essais

Contents :
 
    Suite à une réflexion, non datée, autour de la montée formidable de la mouvance islamiste, depuis la fin du siècle passé. Force est donnée de constater que durant la première décennie du XXIème siècle , cela va grandissant, un peu partout, dans le monde.

   Surtout dans le monde arabe qui, depuis l'invasion et l'occupation de l'Iraq, les événements vont connaître une ascension vertigineuse et non sans de complexes structures.
   Ce phénomène va certainement donner, face à l'inflation des régimes politiques, dictateurs et oppressifs, et en réponse aux retombées négatives sinon néfastes de la mondialisation et du nouvel ordre mondial sur une large couche des populations lésées en tout ce qui touche leur vie, une réaction *très* légitime des "Djihadistes", profitant de la révolte des jeunes *internautes*, en majorité - apolitiques-, n'ayant rien à voir avec l'islamisme ou le fanatisme. Ils s'élèvent, à leur façon, contre l'oppression, la misère, l'injustice, la précarité et la marginalisation - surtout - de la jeunesse.
   Quant aux Islamistes, voyant l'opportunité en les manifestations pacifiques, non uniquement l'occasion de s'exprimer, mais d'organiser, d'orienter et de diriger les revendications vers le changement radical du pouvoir en place :
   **Le Printemps Arabe** prend naissance en Tunisie puis en Égypte, au Yémen, en Libye, à Al Bahreïn, un peu moins, au Maroc, mais sans écoulement de sang, plus tard, ce sera le tour de la Syrie,....
   Une année après, nous assistons à ce début du changement, par l'écroulement des régimes et l'organisation des élections, ainsi que la mise en place des Constitutions, instaurant par là une sorte de régime démocratique.
   Pour la première fois, dans certains pays, on verra s'instaurer une élection présidentielle au suffrage universel.
   ***Les frères musulmans, les Salafistes*** et les musulmans modérés y participent avec beaucoup de ferveur. On verra la suite !

                                    Abdelmalek AGHZAF, FÈS,
Created : 2013-01-11 10:31:57
Edited : 2013-01-11 10:32:01

vendredi 11 janvier 2013

Mes fichiers

abdelmalek aghzaf a partagé « Pictures » : https://skydrive.live.com/redir?resid=C735040C5A43A6D5!105&authkey=!AJiZdjLL9NLpFTw

Nouvelle écrite par Nejma Aghzaf le 25/8/2008 à Fès:

Title : Coeur Florissant
Category : Conte/nouvelle:

      Il était une fois un roi qui avait quatre épouses. Il aimait beaucoup la quatrième et faisait tout pour la satisfaire, alors que pour sa troisième femme même s'il l'aimait aussi, il pressentait toujours qu'elle allait le délaisser pour un autre homme...
      La deuxième femme était d'une gentillesse incomparable et lui était très serviable, tandis que la première épouse même si elle tenait à servir son époux et à faire tout ce qu'elle pouvait pour lui plaire, sa majesté ne faisait que l'ignorer et semblait la délaisser complètement...
     Un jour, ce roi tomba malade, et comme il sentait que le moment de la fin s'approchait, il commença à réfléchir, puis à un moment donné, il fit appel à chacune des quatre épouses, afin de reconnaître celle qui accepterait d’accomplir son ultime vœux.
     Commençant par sa quatrième femme, le roi dit: Toi, ma chérie, je t'ai aimée plus que les autres épouses, je t'ai bien servie durant toute ma vie..., acceptes-tu de m'accompagner dans mon tombeau? Elle lui répondit : Impossible, je suis encore si jeune, moi ! Et elle partit sans aucune explication, ni compassion.
     Alors, le roi avait fit appel à sa troisième épouse pour savoir si celle-ci acceptait le fait d'achever sa vie éphémère avec lui et faire son voyage ultime à l'au-delà, vers l'éternité absolue.... Mais encore cette fois, la réponse était pareille à la précédente, pire encore, puisque cette épouse voulait continuer le reste de sa vie avec un autre homme, exactement comme le roi devinait avant...
      Malgré cette déception suprême et ce comportement inattendu de ces épouses, le roi ne perdit l'espoir d'avoir parmi ses épouses, au moins une, qui accepterait sa demande si extraordinaire. Il fit ainsi appel à la deuxième femme. Laquelle épouse qui était toujours près de lui, et l'écoutait plus attentivement. Alors, cette fois, la réponse fut, en quelque sorte, moins douloureuse que les autres précédentes, puisque cette épouse était si intelligente au point qu'elle s'excusa d'abord au roi de ne pouvoir accomplir sa demande. En revanche, elle pensa qu'elle pouvait au moins accompagner l'auguste souverain, son bien-aimé, pendant son enterrement et suivre ses funérailles afin de lui faire ses adieux en posant des fleurs rouges sur son tombeau, comme signe du grand amour qu'elle portait pour lui.
     Cependant, le roi fut affligé à cause du reniement affreux de ses trois épouses. Soudain, une voix vint de la grande salle du Harem,répliquant : - Moi, je te suivrai au tombeau, nous mourons ensemble et je serais avec toi là où tu irais… Le roi se retourna brusquement pour découvrir l’identité de cette voix qui vint faire renaître son espoir, après sa profonde déception et déchirante affliction.
      Cette personne n’était autre que sa première épouse toute laide, chétive et maladive à cause de l’ignorance de ce roi et de sa malveillance envers elle.
     Envahi par le labyrinthe des sentiments de regret, de honte et de remord. le roi mourut et laissa derrière lui une histoire mythique.
     Elle porte toujours l’énigme de la vie humaine, à savoir la signification symbolique de ces quatre épouses, dont la quatrième reflètera bien le corps humain, avec ses plaisirs et ses désirs charnels et avec quel courage ! , que chacun de nous cherche toujours à les assouvir tous, sans aucun doute ni crainte. Alors, que la troisième épouse était tout ce que nous possédons (or,argent,terres, immeubles…) durant notre vie et qui, immédiatement, change de propriétaire dès notre mort, ensuite, la deuxième épouse était à la fois nos parents, nos frères, nos soeurs, ainsi que nos fidèles ami(e) s que nous trouvons toujours à côté de nous dans la bonne et la mauvaise fortune et qui sont présentes, même, aux funérailles pour nous faire leurs adieux. Tandis que la première épouse reflète la seule chose qui accompagnera chaque Homme dans son tombeau et qui ne peut être que ses bonnes actions faites durant toute sa vie vécue, avec son bien et son mal…
     Ainsi, après avoir lu l’histoire de ce roi aveuglé par son attachement aux désirs matériels au contraire des bienfaits et la mauvaise image de ses actions, vous pouvez au moins vous interroger sur l'État de votre propre compagnon, afin de voir la réalité de vos actions ici-bas ?! .....et ce qui vous attend....là-bas !

            Nejma Aghzaf. Le 25/8/2008 à Fès.
            Created : 2012-12-26 10:36:22 Edited : 2012-12-27 10:49:27
            Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com

Chronique réflexion texte littéraire

Title : Quand le langage agonise et tue ! Category : Réflexions Contents : Pour méditer autour du langage utilisé, au jour d'aujourd'hui, par les hommes politiques, au Maroc, en passant par celui employé aussi bien par le chef du gouvernement que par le restant des ministres constituant la majorité gouvernante, ainsi que par les nouveaux chefs de file des partis politiques en vogue, aussi bien de 'droite' que de 'gauche', nous ne pouvons que constater une sorte de descente aux enfers, un certain déficit langagier déplorable et extrêmement dangereux. En une année, au pouvoir exécutif, tout un langage s'est vu prendre une grande surface au niveau de la communication publique. Tout un artéfact lexicographique est en train de meubler les discours, qui étaient, jusqu'à un passé récent, une langue de bois : démagogique, toute simple, est devenue, du jour au lendemain, comme par enchantement, autre chose, de si grave. Ce qui fait dire aux marocains : C'est dans ce cadre que nous trouvons légitime de citer un des grands penseurs français du XXème siècle : Roland Barthes, dans son ouvrage ** Le Plaisir du texte**, aux éditions du Seuil, 1973, p.p. 46/47 : "(...) Chaque fiction est soutenue par un parler social, un sociolecte, auquel elle s'identifie : la fiction, c'est ce degré de consistance où atteint un langage lorsqu'il a exceptionnellement pris et trouve une classe sacerdotale (prêtres, intellectuels, artistes) pour le parler communément et le diffuser. "... Chaque peuple a au-dessus de lui un tel ciel de concepts mathématiquement répartis, et, sous l'exigence de la vérité, il entend désormais que tout dieu conceptuel ne soit cherché nulle part ailleurs que dans sa sphère" (Nietzsche) : nous sommes tous pris dans la vérité des langages, c'est à dire dans leur régionalité, entraînés dans la formidable rivalité qui règle leur voisinage. Car chaque parler (chaque fiction) combat pour l'hégémonie, s'il a le pouvoir pour lui, il s'étend partout dans le courant et le quotidien de la vie sociale, il devient doxa, nature : c'est le parler prétendument apolitique des hommes politiques, des agents de l'État, c'est celui de la presse, de la radio, de la télévision, c'est celui de la conversation, mais même hors du pouvoir, contre lui, la rivalité renaît, les parlers se fractionnent, luttent entre eux. Une impitoyable topique règle la vie du langage, le langage vient toujours de quelque lieu, il est topos guerrier." Ceci dit, on ne peut être plus clair, il n'y a plus qu'un pas pour arriver au langage populiste, lequel est quasiment devenu, pour certains, le moyen - à la mode - pour prêcher la Vérité, enfin, leur vérité et la prônent sur la scène politique partisane et nationale . On n'a pas à les nommer. Il s'y reconnaîtront d'eux-mêmes et tous les marocains les connaissent. Nous n'avons pas, non plus, ni à les approuver ou à les désapprouver, ni à les blâmer à outrance, ce n'est point là notre objectif. Notre but est, surtout, de retracer - en témoins - la fin d'une époque glorieuse de notre - nation - au niveau du langage qui, comme la langue, véhiculait une vraie culture. Or, aujourd'hui, ce langage ne véhicule que le ridicule, le faux, en plus de la langue de bois. Naguère, on parlait bien, parce qu'on avait une petite tête, mais bien pleine. On savait bien écouter, car on prêtait au taux d'écoute l'intérêt qu'il fallait, afin de savoir et de mieux connaître. Il y avait, certainement, cette déontologie de la parole et de l'écoute, cette bienséance nécessaire à toute bonne communication, dans le respect et le respect mutuel, mais cela se devait à la bonne éducation- qui- malheureusement, fait monnaie rare, et fait beaucoup défaut à notre société, ces derniers temps. On peut toujours aller loin, dans ce débat. ( à suivre ). Abdelmalek Aghzaf , le 01/01/2013 à Fès. Created : 2013-01-05 11:29:19 Edited : 2013-01-05 14:01:55 Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com

Title : Quand le langage agonise et tue ! Category : Réflexions Contents : Pour méditer autour du langage utilisé, au jour d'aujourd'hui, par les hommes politiques, au Maroc, en passant par celui employé aussi bien par le chef du gouvernement que par le restant des ministres constituant la majorité gouvernante, ainsi que par les nouveaux chefs de file des partis politiques en vogue, aussi bien de 'droite' que de 'gauche', nous ne pouvons que constater une sorte de descente aux enfers, un certain déficit langagier déplorable et extrêmement dangereux. En une année, au pouvoir exécutif, tout un langage s'est vu prendre une grande surface au niveau de la communication publique. Tout un artéfact lexicographique est en train de meubler les discours, qui étaient, jusqu'à un passé récent, une langue de bois : démagogique, toute simple, est devenue, du jour au lendemain, comme par enchantement, autre chose, de si grave. Ce qui fait dire aux marocains : C'est dans ce cadre que nous trouvons légitime de citer un des grands penseurs français du XXème siècle : Roland Barthes, dans son ouvrage ** Le Plaisir du texte**, aux éditions du Seuil, 1973, p.p. 46/47 : "(...) Chaque fiction est soutenue par un parler social, un sociolecte, auquel elle s'identifie : la fiction, c'est ce degré de consistance où atteint un langage lorsqu'il a exceptionnellement pris et trouve une classe sacerdotale (prêtres, intellectuels, artistes) pour le parler communément et le diffuser. "... Chaque peuple a au-dessus de lui un tel ciel de concepts mathématiquement répartis, et, sous l'exigence de la vérité, il entend désormais que tout dieu conceptuel ne soit cherché nulle part ailleurs que dans sa sphère" (Nietzsche) : nous sommes tous pris dans la vérité des langages, c'est à dire dans leur régionalité, entraînés dans la formidable rivalité qui règle leur voisinage. Car chaque parler (chaque fiction) combat pour l'hégémonie, s'il a le pouvoir pour lui, il s'étend partout dans le courant et le quotidien de la vie sociale, il devient doxa, nature : c'est le parler prétendument apolitique des hommes politiques, des agents de l'État, c'est celui de la presse, de la radio, de la télévision, c'est celui de la conversation, mais même hors du pouvoir, contre lui, la rivalité renaît, les parlers se fractionnent, luttent entre eux. Une impitoyable topique règle la vie du langage, le langage vient toujours de quelque lieu, il est topos guerrier." Ceci dit, on ne peut être plus clair, il n'y a plus qu'un pas pour arriver au langage populiste, lequel est quasiment devenu, pour certains, le moyen - à la mode - pour prêcher la Vérité, enfin, leur vérité et la prônent sur la scène politique partisane et nationale . On n'a pas à les nommer. Il s'y reconnaîtront d'eux-mêmes et tous les marocains les connaissent. Nous n'avons pas, non plus, ni à les approuver ou à les désapprouver, ni à les blâmer à outrance, ce n'est point là notre objectif. Notre but est, surtout, de retracer - en témoins - la fin d'une époque glorieuse de notre - nation - au niveau du langage qui, comme la langue, véhiculait une vraie culture. Or, aujourd'hui, ce langage ne véhicule que le ridicule, le faux, en plus de la langue de bois. Naguère, on parlait bien, parce qu'on avait une petite tête, mais bien pleine. On savait bien écouter, car on prêtait au taux d'écoute l'intérêt qu'il fallait, afin de savoir et de mieux connaître. Il y avait, certainement, cette déontologie de la parole et de l'écoute, cette bienséance nécessaire à toute bonne communication, dans le respect et le respect mutuel, mais cela se devait à la bonne éducation- qui- malheureusement, fait monnaie rare, et fait beaucoup défaut à notre société, ces derniers temps. On peut toujours aller loin, dans ce débat. ( à suivre ). Abdelmalek Aghzaf , le 01/01/2013 à Fès. Created : 2013-01-05 11:29:19 Edited : 2013-01-05 14:56:58

Title : Quand le langage agonise et tue ( suite ) Category : Réflexions Contents : (suite) Sans prétention aucune, croyez-moi, nous vivons, ces derniers temps, dans une espèce de tourbillon, telle l'approche d'un cyclone - Que Dieu nous en préserve, tous ! - Nous en avons dans le cœur un mélange de rage et de honte. De la vie modeste et combien précaire de la quasi totalité des citoyens aux hautes sphères qui représentent le peuple, nous assistons à de du *Moi*, et,...après eux le déluge ! J'entends autour de moi, tout le temps et partout, ironiser à voix haute sur =la folie= non des grandeurs de ces gens-là de la nouvelle intelligentsia marocaine, mais de leur =folie= de populisme, d'arrivisme, d'opportunisme et de pragmatisme, sans omettre le phénomène grandissant d'un certain *Islamisme* politisé. D'autres que moi parlent carrément de =bêtise et de =bêtisier politique, voire de =crétinisme =. Pas drôle du tout à entendre !,..., qui de ces personnes, car elles sont comme nous, est la plus basse ? Qui a le plus gravement humilié cette démocratie naissante ou nui à la voie vers la démocratisation en notre pays ?,... Ils prêchent, ils prêchent, ils ne cessent de prêcher, ....que la faute est aux autres,... les *démons et les crocodiles*,....en laissant perler aux coins de leurs lèvres la petite bave de cynisme. La stupéfaction l'emporte, enfin. Et dire que ces gens-là veulent gouverner le pays, le redresser, le réformer, lui redorer l'image qu'il a ! Et avec ce langage qui choque, dérange et manque de noblesse, de culture et dénigré de toute éducation et de toute civilité ! On ne cessera jamais de leur demander un peu plus de sagesse, de réserve, et de retenue, n'est-ce pas là, la bienséance que nous doivent ces Officiels : Personnalités publiques et politiques!!? **واه ياوي الميزان، الميزان، الميزان...** ( chanson populaire marocaine ). Abdelmalek Aghzaf, Fès le 10/01/2013. Created : 2013-01-10 10:00:17 Edited : 2013-01-10 10:07:53

samedi 5 janvier 2013

Réflexions libres chronique,...

Title : Quand le langage agonise et tue ! Category : Réflexions Contents : Pour méditer autour du langage utilisé, au jour d'aujourd'hui, par les hommes politiques, au Maroc, en passant par celui employé aussi bien par le chef du gouvernement que par le restant des ministres constituant la majorité gouvernante, ainsi que par les nouveaux chefs de file des partis politiques en vogue, aussi bien de 'droite' que de 'gauche', nous ne pouvons que constater une sorte de descente aux enfers, un certain déficit langagier déplorable et extrêmement dangereux. En une année, au pouvoir exécutif, tout un langage s'est vu prendre une grande surface au niveau de la communication publique. Tout un artéfact lexicographique est en train de meubler les discours, qui étaient, jusqu'à un passé récent, une langue de bois : démagogique, toute simple, est devenue, du jour au lendemain, comme par enchantement, autre chose, de si grave. Ce qui fait dire aux marocains : C'est dans ce cadre que nous trouvons légitime de citer un des grands penseurs français du XXème siècle : Roland Barthes, dans son ouvrage ** Le Plaisir du texte**, aux éditions du Seuil, 1973, p.p. 46/47 : "(...) Chaque fiction est soutenue par un parler social, un sociolecte, auquel elle s'identifie : la fiction, c'est ce degré de consistance où atteint un langage lorsqu'il a exceptionnellement pris et trouve une classe sacerdotale (prêtres, intellectuels, artistes) pour le parler communément et le diffuser. "... Chaque peuple a au-dessus de lui un tel ciel de concepts mathématiquement répartis, et, sous l'exigence de la vérité, il entend désormais que tout dieu conceptuel ne soit cherché nulle part ailleurs que dans sa sphère" (Nietzsche) : nous sommes tous pris dans la vérité des langages, c'est à dire dans leur régionalité, entraînés dans la formidable rivalité qui règle leur voisinage. Car chaque parler (chaque fiction) combat pour l'hégémonie, s'il a le pouvoir pour lui, il s'étend partout dans le courant et le quotidien de la vie sociale, il devient doxa, nature : c'est le parler prétendument apolitique des hommes politiques, des agents de l'État, c'est celui de la presse, de la radio, de la télévision, c'est celui de la conversation, mais même hors du pouvoir, contre lui, la rivalité renaît, les parlers se fractionnent, luttent entre eux. Une impitoyable topique règle la vie du langage, le langage vient toujours de quelque lieu, il est topos guerrier." Ceci dit, on ne peut être plus clair, il n'y a plus qu'un pas pour arriver au langage populiste, lequel est quasiment devenu, pour certains, le moyen - à la mode - pour prêcher la Vérité, enfin, leur vérité et la prônent sur la scène politique partisane et nationale . On n'a pas à les nommer. Il s'y reconnaîtront d'eux-mêmes et tous les marocains les connaissent. Nous n'avons pas, non plus, ni à les approuver ou à les désapprouver, ni à les blâmer à outrance, ce n'est point là notre objectif. Notre but est, surtout, de retracer - en témoins - la fin d'une époque glorieuse de notre - nation - au niveau du langage qui, comme la langue, véhiculait une vraie culture. Or, aujourd'hui, ce langage ne véhicule que le ridicule, le faux, en plus de la langue de bois. Naguère, on parlait bien, parce qu'on avait une petite tête, mais bien pleine. On savait bien écouter, car on prêtait au taux d'écoute l'intérêt qu'il fallait, afin de savoir et de mieux connaître. Il y avait, certainement, cette déontologie de la parole et de l'écoute, cette bienséance nécessaire à toute bonne communication, dans le respect et le respect mutuel, mais cela se devait à la bonne éducation- qui- malheureusement, fait monnaie rare, et fait beaucoup défaut à notre société, ces derniers temps. On peut toujours aller loin, dans ce débat. ( à suivre ). Abdelmalek Aghzaf , le 01/01/2013 à Fès. Created : 2013-01-05 11:29:19 Edited : 2013-01-05 14:01:55 Envoyé de Catch Notes pour Android https://catch.com